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Approximativement
20 février 2003

Il fait beau

Ici seule dans ma chambre où mon corps n'arrive plus à bouger

Où ma pensée s’est arrêtée entre le souvenir de toi et le désir de ton retour

J’agonise

Je me perds

Je m'annihile

Les doutes m'assaillent

Je redeviens noire quand tu n'es pas là

Je me dis que ça ne marchera pas parce que ça n'a jamais marché

Sans raison

J'ai l'impression que tu me mens

Que je ne compte pas tant parce que je ne peux pas compter

Je me dis qu’hier tu n'as été si accueillant que ça

Que tu te fatigues de ma dépendance

Je me remets à souffrir toute seule

De moi-même

Le soleil tape ma vitre

Le soleil tape mon visage

Giflant le peu de fraîcheur que j'entretenais

Paris me perd

Paris me rend anonyme

Paris me salit

J’enrage

J’éclate

Mais je ne me libère pas

J’ai chaud

J’ai la rage

Je suffoque

Où es-tu ?

Suis-je enfin seule ?

Vais-je pouvoir souffrir encore ?

Souffrance amie

Qui me rappelle doucement que je ne suis pas sur la liste du bonheur

Mon destin était de souffrir

Tu as changé ça

Mais as-tu jamais existé ?

Ce nom qui court dans mon esprit

Représente t’il quoi que ce soit ?

Reviendras-tu jamais ?

Aurais-je ton odeur près de moi ?

Pourrais-je serrer ton corps contre moi ?

J’ai l’impression que je t’ai rêvé

Je veux rêver encore

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