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Approximativement
11 octobre 2003

Égoïsme

Il y avait le malheur

Le désir

La peur

La souffrance

Toujours ils étaient là

Malheur de ne rien voir venir

Désir de changement

Peur du changement

Souffrance de la déception

Moi aussi j’ai répandu souffrance

La lâcheté qui souvent m’a envahie

La peur de voir que je pouvais être heureuse

La certitude que je pouvais vivre malheureuse

Le plaisir de faire souffrir

Savoir qu’on me désire

Et que je refuse

Savoir que je suis attendue

Et plaisir de ne pas venir

Il y avait le néant

Celui dans lequel je me complaisais

Un jour j’ai vu passer la vie

Celle où on est en paix

Où on accepte les autres

Où on ne se refuse pas à soi-même

Je l’ai vue passer et je ne l’ai pas vue

Mais elle, elle m’a vue

Elle s’est arrêtée

Elle est venue vers moi

Et lentement a tourné mon visage vers elle

Vers lui

Vers toi

Car c’est toi

C’est toi que m’a montré petit à petit

Que j’avais le droit d’être heureuse

Et de rendre heureux

Le droit !

Je le mérite

Larmes de bonheur

Larmes de paix

Larmes de dépit sur mon erreur passée

Quoi que tu dises

Quoi que tu penses

Tu es le seul bonheur de ma vie

Le seul homme qui est compté

Je suis sereine

Je sais que je t‘ai trouvé

Moi je ne veux rien de plus

Tu peux partir

Disparaître

Je sais maintenant que tu existes

Et ça me suffit


Le reste n’est que futilité de jeune-fille romantique

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