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Approximativement
22 août 2006

The Princess Bride - Six, Les Festivités - 4

Cela prit à Yellin une semaine pour trouver ses exécuteurs en nombre suffisant, avec une brigade de brutes adéquate. Et donc, cinq jours avant le mariage, il se tenait à la tête de sa compagnie attendant le discours du Prince. C'était dans la cour du château, et quand le Prince apparut, le Comte était, comme d'habitude, avec lui, bien que, pas comme d'habitude, le Comte semblât préoccupé. Et il l'était, bien sûr, bien que Yellin n'eût aucun moyen de le savoir. Le Comte avait aspiré dix ans à Westley cette dernière semaine, et, avec une vie de soixante-cinq ans qui était la moyenne pour un homme florin, il restait approximativement trente ans à la victime, si on estimait qu'elle avait vingt-cinq ans quand ils avaient commencé l'expérience. Mais comment diviser cela au mieux ? Le Comte était en plein dilemme. Tellement de possibilités, mais laquelle allait être, scientifiquement, la plus intéressante ? Le Comte soupira ; la vie n'était jamais simple.

« Vous êtes ici, commença le Prince, parce qu'il pourrait y avoir un autre complot contre ma bien-aimée. Je charge chacun de vous d'être son protecteur personnel. Je veux que le quartier des Voleurs soit vidé et tous les habitants emprisonnés vingt-quatre heures avant mon mariage. Alors seulement, je serai tranquille. Messieurs, je vous en prie ; pensez cette mission comme une affaire de coeur, et je sais que vous ne faillirez pas. » Cela dit, il se retourna et, suivi du Conte, sorti rapidement de la cour, laissant Yellin aux commandes.

La conquête du quartier des Voleurs commença immédiatement. Yellin travailla dur longtemps chaque jour, mais le quartier des Voleurs faisait un kilomètre carré, alors il y avait beaucoup à faire. La plupart des criminels avaient subi des rafles injustes et illégales avant, alors ils offrirent peu de résistance. Ils savaient que les prisons n'étaient pas assez grandes pour eux tous, alors si cela signifiait quelques jours d'incarcération, quel était le problème ?

Il y avait, cependant, un second groupe de criminels, ceux qui réalisaient que la capture signifiait, à cause de performances passées variées, la mort, et ceux-ci, sans exception, résistèrent. En général, Yellin, par une prise en main adroite de la brigade de brutes, fut capable d'amener ces sales types, finalement, sous contrôle.

Pourtant, trente-six heures avant le matin du mariage, il restait une demi-douzaine de résistants dans le quartier des Voleurs. Yellin se leva à l'aube et, fatigué et confus — pas un des criminels capturés ne semblait venir de Guilder —, il réunit le meilleur de la brigade de brutes et les conduisit dans le quartier des Voleurs pour ce qui devait simplement être le dernier raid.

Yellin alla directement à la taverne de Falkbridge, envoyant d'abord toutes les brutes sauf deux vers des tâches variées, gardant un bavard et un silencieux pour ses propres besoins. Il tapa à la porte de Falkbridge et attendit. Falkbridge était de loin l'homme le plus puissant du quartier des Voleurs. Il semblait en posséder pratiquement la moitié et il n'y avait pas un crime de quelque dimension que ce soit derrière lequel il n'était pas. Il évitait toujours l'arrestation, et tout le monde sauf Yellin pensait que Falkbridge devait corrompre quelqu'un. Yellin, lui, savait qu'il corrompait quelqu'un, puisque chaque mois, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, Falkbridge venait chez Yellin et lui donnait une sacoche pleine d'argent.

« Qui est là ? appela Falkbridge de l'intérieur de la taverne.

Le Chef de Toutes les Exécutions de Florineville, accompagné de brutes, » répondit Yellin. Exhaustivité était une de ses qualités.

« Oh. » Falkbridge ouvrit la porte. Pour un puissant, il était très peu impressionnant, petit et potelet. « Entrez. »

Yellin entra, laissant les deux brutes sur le seuil. « Préparez-vous vite, dit Yellin.

Hé ! Yellin, c'est moi, dit doucement Falkbridge.

Je sais, je sais, dit doucement Yellin en retour. Mais s'il vous plaît, rendez-moi service, préparez-vous.

Prétendez que je l'ai fait. Je resterai dans la taverne, je le promets. J'ai assez de nourriture ; personne ne le saura jamais.

Le Prince est sans merci, dit Yellin. Si je vous laisse rester et qu'on le découvre, c'en est fini de moi.

Je vous paie depuis vingt ans pour rester hors de prison. Vous êtes un homme riche juste pour que je n'aille pas en prison. Quelle est la logique de vous payer sans avoir d'avantages ?

Je vais vous expliquer. Je vous aurai la meilleure cellule de Florineville. Vous ne me faites pas confiance ?

Comment puis-je faire confiance à un homme que je paie depuis vingt ans pour rester hors de prison quand tout d'un coup, la minute où il y a un peu plus de pression, il dit : "Allez en prison" ? Je n'y vais pas.

Toi », lança Yellin au bavard.

La brute commença à courir vers lui.

« Mets cet homme dans le wagon immédiatement, » dit Yellin.

Falkbridge commençait à expliquer quand le bavard l'assomma d'un coup sur la nuque.

« Pas si fort ! » cria Yellin.

Le bavard souleva Falkbridge, essaya d'enlever la poussière de ses habits.

« Est-il en vie ? demanda Yellin.

Écoutez, je ne savais pas que vous le vouliez en vie dans le wagon ; je pensais que vous le vouliez seulement dans le wagon, en vie ou pas, alors...

Assez », interrompit Yellin et, en colère, il sortit en vitesse de la taverne pendant que le bavard amenait Falkbridge. « Est-ce qu'il y a tout le monde ? » demanda Yellin alors qu'on voyait différentes brutes quittant le quartier de Voleurs en tirant différents wagons.

« Je pense qu'il y a toujours l'escrimeur au cognac, commença le bavard. Écoutez, ils ont essayé de le sortir hier, mais...

Je ne peux pas être géné par un ivrogne ; je suis un homme important, sortez-le de là et maintenant, tous les deux ; prenez le wagon avec vous, et dépêchez-vous ! Ce quartier doit être fermé et désert au crépuscule ou le Prince sera furieux contre moi, et je n'aime pas trop ça quand le Prince est furieux contre moi.

On y va, on y va », répondit le bavard, et il se dépêcha, laissant le silencieux amener le wagon avec Falkbridge dedans. « Ils ont essayé d'attraper cet escrimeur hier, quelques uns des exécuteurs habituels, mais il semble qu'il ait certains talents à l'épée qui les ait rendus prudents, mais je pense que j'ai un truc qui devrait marcher. » Le silencieux courait derrière lui, tirant le wagon. Ils tournèrent à un coin, et d'un autre coin plus loin, une sorte de murmure alcoolique commençait à être de plus en plus forte.

Un « Je commence à être vraiment fatigué, Vizzini » venait de l'autre côté. « Trois mois, c'est long à attendre, spécialement pour un Espagnol passionné. » Plus fort maintenant : « Et je suis très passionné, Vizzini, et tu n'es rien qu'un Sicilien attardé. Alors si tu n'es pas là dans quatre-vingt-dix autres jours, j'en aurai fini avec toi. Tu entends ? Fini ! » Plus doucement maintenant : « Je ne le pensais pas, Vizzini, j'aime mon sale perron, prends ton temps... »

Le bavard ralentit. « Ce genre de discours continue toute la journée ; ignore-le, et garde le wagon hors de vue. » Le silencieux poussa le wagon pratiquement jusqu'au coin et l'arrêta. « Reste avec le wagon, » ajouta le bavard, et puis il murmura : « Voilà mon truc. » Cela dit, il contourna seul le coin et regarda vers le type maigre assis sur le perron qui s'accrochait à la bouteille de cognac. « Oh tiens, l'ami, dit le bavard.

Je ne bouge pas ; garde tes "oh tiens", dit le buveur de cognac.

Écoute-moi, s'il te plaît : j'ai été envoyé par le prince Humperdinck lui-même, qui a besoin de distraction. Demain, c'est le cinq centième anniversaire de notre pays et une douzaine des meilleurs acrobates, escrimeurs et artistes sont en ce même moment en compétition. La meilleure paire rivalisera personnellement demain pour les fiancés. Maintenant, pour ce qui me fait venir ici ; hier, quelques-uns de mes amis ont essayé de te flanquer une rouste et ils ont dit, plus tard, que tu avais résisté avec un jeu d'épée splendide. Alors, si tu veux, moi, par un grand sacrifice personne, je vais t'emmener à la compétition d'escrime, où, si tu es aussi bon qu'on me l'a dit, tu pourrais avoir l'honneur de distraire le couple royal demain. Penses-tu que tu pourrais gagner une telle compétition ?

Un jeu d'enfant.

Alors, dépêche-toi pendant qu'il est encore temps d'y entrer. »

L'Espagnol réussit à se lever. Il dégaina son épée et coupa plusieurs fois l'air du matin.

Le bavard fit quelques pas rapides en arrière et dit : « Pas de temps à perdre ; suis-moi. »

Puis l'ivrogne commença à crier : « Moi... j'attends... Vizzini...

Pourri.

Je... ne... suis pas... un pourri, je... suis... juste... les règles...

Aveugle.

Pas... aveugle, pas... pourri ; tu ne peux pas comprendre que je... » et là sa voix diminua un moment comme il louchait. Puis, doucement, il dit : « Fezzik ? »

Derrière le bavard, le silencieux dit : « Qui dit-zik ? »

Inigo fit un pas hors de son perron, essayant désespérément de fixer ses yeux à travers le cognac. « Dit-zik ? C'est une blague que tu as inventée ? »

Le silencieux dit : « Plaisanté. »

Inigo laissa échapper un cri et commença à trébucher en avant : « Fezzik, c'est toi !

VRAI ! » Et il avança, attrapa Inigo juste avant qu'il ne tombe, le remit dans une position verticale.

« Tiens-le comme ça, » dit le bavard, et il bougea rapidement, le bras droit levé, comme il avait fait avec Falkbridge.

S

 

      P

 

            L

 

                  O

 

                        F

 

                              !

Fezzik jeta le bavard dans le wagon à côté de Falkbridge, les couvrit d'une couverture sale, puis courut vers Inigo, qu'il avait laissé appuyé contre un immeuble.

« C'est tellement bon de te revoir, dit alors Fezzik.

Oh, oui... oui, mais... » La voix d'Inigo faiblissait. « Je suis trop faible pour les surprises, » furent ses derniers sons avant qu'il ne s'évanouisse de fatiguer et de cognac et du manque de nourriture et du mauvais sommeil et de beaucoup d'autres choses, aucune nutritive.

Fezzik le hissa d'un bras, prit le wagon de l'autre, et courut vers la maison de Falkbridge. Il apporta Inigo à l'intérieur, le plaça en haut sur le lit de plume de Falkbridge, puis courut à l'entrée du quartier des Voleurs, tirant le wagon derrière lui. Il s'assura que la couverture sale couvrait bien les deux victimes, et de l'autre côté de l'entrée la brigade de brutes faisait le compte de ceux qu'ils avaient attrapés. Le total fut bon, et, à onze heures du matin, le grand quartier des Voleurs emmuré fut officiellement vidé et cadenassé.

Libéré du travail actif, Fezzik suivit le mur jusqu'à un endroit tranquille et attendit. Il était seul. Les murs n'étaient jamais un problème pour lui, pas aussi longtemps que ces bras marchaient, et il escalada rapidement celui-ci et courut à travers les rues silencieuses jusqu'à la maison de Falkbridge. Il fit du thé, l'apporta en haut, força Inigo à se nourrir. En quelques instants, Inigo clignait des yeux.

« C'est tellement bon de te revoir, dit alors Fezzik.

Oh, oui, oui, accorda Inigo, et je suis désolé de m'être évanoui, mais je n'ai rien fait d'autre en quatre-vingt-dix jours que d'attendre Vizzini et de boire du cognac, et la surprise de te voir, eh bien, c'était trop pour moi à jeun. Mais je vais bien maintenant.

Bien, dit Fezzik. Vizzini est mort.

Il est hein ? Mort, tu dis... Vizz... » et il s'évanouit de nouveau.

Fezzik commença à se réprimander. « Oh, quel idiot, s'il y a une bonne manière et une manière stupide, fais-toi confiance pour trouver la manière stupide ; aveugle, aveugle, retourner au départ c'est la règle. » Fezzik se sentait vraiment idiot parce que, après avoir oublié pendant des mois, maintenant qu'il n'avait plus besoin de se souvenir, il se souvenait. Il courut en bas et fit du thé et apporta quelques biscuits et du miel et nourrit à nouveau Inigo.

Quand Inigo cligna des yeux, Fezzik dit : « Repose-toi.

Merci, mon ami ; plus d'évanouissement. » Et il ferma les yeux et dormit une heure.

Fezzik s'occupa dans la cuisine de Falkbridge. Il ne savait vraiment pas comment préparer un vrai repas, mais il pouvait réchauffer et il pouvait refroidir et il pouvait sentir la bonne viande de l'avariée, alors ce n'était pas une tâche si difficile de finir avec quelque chose qui avait ressemblé à du boeuf rôti et autre chose qui aurait pu être une pomme de terre.

L'odeur inattendue de la nourriture chaude fit revenir Inigo, et resta au lit, mangeant toutes les bouchées que Fezzik lui donnait. « Je n'avais pas réalisé que j'étais dans un tel état, dit Inigo en mâchant.

Chhh, tu iras bien maintenant, » dit Fezzik, coupant un autre morceau de viande, le mettant dans la bouche d'Inigo.

Inigo le mâcha avec soin. « D'abord, tu apparais si soudainement et puis, par-dessus tout ça, l'affaire de Vizzini. C'était trop pour moi.

Ça aurait été trop pour tout n'importe qui ; repose-toi. » Fezzik commença à couper un autre morceau de viande.

« Je me sens comme un bébé, si impuissant, » dit Inigo, prenant le morceau suivant, mâchant.

« Tu seras aussi fort que jamais au coucher du soleil, » promit Fezzik, préparant le morceau de viande suivant. « L'homme aux six doigts s'appelle comte Rugen et il est ici maintenant à Florineville.

Intéressant, » réussit à dire Inigo avant qu'il ne s'évanouisse de nouveau.

Fezzik se tint au-dessus du visage inerte. « Eh bien ! c'est vraiment tellement bon de te revoir, dit-il, et cela fait si longtemps et j'ai tellement de choses à t'annoncer. »

Inigo ne bougeait pas.

Fezzik courut à la baignoire de Falkbridge et ouvrit l'eau et après beaucoup de travail elle fut pleine d'eau chaude et alors il y plongea Inigo, le tenant d'une main, tenant sa bouche fermée de l'autre et quand le cognac commença à transpirer du corps de l'Espagnol, Fezzik vida la baignoire et la remplit à nouveau, avec de l'eau glacée cette fois-ci, et de nouveau il y plongea Inigo, et quand l'eau se réchauffa un peu il remplit la baignoire de chaleur et de nouveau Inigo y entra et maintenant le cognac suintait vraiment des pores et c'est comme ça qu'il partit, heure après heure, du chaut au froid glacé au chaud brûlant et puis du thé et puis du pain grillé et puis du chaud brûlant de nouveau et plus de froid glacé et puis une sieste et puis plus de pain grillé et moins de thé, mais le bain chaud le plus long et cette fois-ci il n'y restait pas tant de cognac au fond et un dernier bain glacé et puis un somme de deux heures avant qu'au milieu de l'après-midi ils se retrouvent assis en bas dans la cuisine de Falkbridge, et maintenant, enfin, pour la première fois en quatre-vingt-dix jours, les yeux d'Inigo étaient presque brillants. Ses mains tremblaient bien, mais ce n'était pas si évident, et peut-être que l'Inigo d'avant le cognac aurait battu ce type en soixante minutes d'escrime forcenée. Mais peu d'autres maîtres dans le monde auraient survécu plus de cinq minutes.

« Dis-moi rapidement maintenant : pendant que j'étais ici avec mon cognac, tu étais où ?

Eh bien, j'ai passé quelque temps dans un village de pêcheurs et puis j'ai erré un peu, et puis il y a quelques semaines je me suis retrouvé en Guilder et on parlait du prochain mariage et peut-être de la guerre à venir et je me suis souvenu de Bouton d'Or quand je l'ai portée sur les Falaises de la Démence ; elle était si jolie et si douce et je n'avais jamais été si près d'un tel parfum avant que je me suis dit que ça serait chouette de voir son mariage, alors je suis venu ici, mais je n'avais plus d'argent, et puis ils formaient une brigade de brutes et avaient besoin de géants et je suis allé postuler et ils m'ont frappé avec des gourdins pour voir si j'étais assez fort et quand les gourdins cassèrent ils ont décidé que je l'étais. Je suis une brute de première classe depuis une semaine ; ils paient très bien. »

Inigo hocha la tête. « Très bien, à nouveau, et cette fois-ci s'il te plaît soit bref, depuis le début : l'homme en noir. Est-ce qu'il t'a eu ?

Oui. Et loyalement. Force contre force. J'étais trop lent et je manquais de pratique.

Alors, c'est lui qui a tué Vizzini ?

C'est ce que je crois.

Est-ce qu'il a utilisé son épée ou sa force ? »

Fezzik tenta de se souvenir. « Il n'y avait aucune blessure causée par une épée et Vizzini semblait ne rien avoir de cassé. Il y avait seulement deux gobelets et Vizzini mort. Je parie sur le poison.

Pourquoi Vizzini prendrait-il du poison ? »

Fezzik n'en avait pas la moindre idée.

« Mais il était définitivement mort ? »

Fezzik était positif.

Inigo commença à faire les cent pas dans la cuisine, ses mouvements étaient rapides et secs, comme ils l'étaient avant. « Très bien, Vizzini est mort, assez de ça. Dis-moi rapidement où est Rugen aux six doigts que je le tue.

Ca ne devrait pas être aussi simple, Inigo, parce que le Comte est avec le Prince, et le Prince est dans le château, et il ne doit pas le quitter jusqu'après son mariage, car il craint une autre attaque secrète de Guilder, et toutes les entrées sauf la principale sont scellées pour sécurité et les portes principales sont gardées par vingt hommes.

Hmmm, dit Inigo, marchant de plus en plus vite. Si tu en bats cinq et que j'en tranche cinq, cela en ferait dix de moins, ce qui serait mauvais parce que cela ferait aussi dix de reste et ils nous tueraient. Mais, » et là il accéléra encore plus son pas, « si tu pouvais en prendre six et j'en prenais huit, cela en ferait quatorze de battus, ce qui ne serait pas si mal, mais encore assez mal, vu que six de reste nous tueraient. » Et maintenant, il pivota vers Fezzik. « Combien peux-tu battre au maximum ?

Eh bien, certains sont de la brigade de brutes, alors je ne pense pas plus que huit.

Ce qui m'en laisse douze, ce qui n'est pas impossible, mais pas la meilleure façon de passer sa première après-midi après trois mois de cognac. » Et soudainement, le corps d'Inigo s'affaissa, et dans ses yeux, brillants l'instant d'avant, il y avait maintenant de l'eau.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? cria Fezzik.

Oh ! mon ami, mon ami, j'ai besoin de Vizzini. Je ne suis pas un stratège. Je suis le chemin. Dis-moi quoi faire et aucun homme vivant ne le fait mieux. Mais mon esprit est comme un vin fin ; il voyage mal. Je vais d'idée en idée, mais sans logique, et j'oublie des choses, et aide-moi, Fezzik, que suis-je censé faire ? »

Fezzik voulait pleurer aussi maintenant. « Je suis le type le plus stupide qui ne soit jamais né ; tu le sais. Je ne pouvais pas me souvenir de revenir ici alors que tu avais fait cette jolie rime spécialement pour moi.

J'ai besoin de Vizzini.

, Mais Vizzini est mort. »

Et puis Inigo était de nouveau debout, embrasant la cuisine, et pour la première fois ses doigts claquaient d'excitation : « Je n'ai pas besoin de Vizzini ; j'ai besoin de son maître ; j'ai besoin de l'homme en noir ! Regarde... il m'a battu avec le fer, ma noblesse ; il t'a battu avec la force, la tienne. Il a dû dépasser Vizzini en stratégie et en pensée et il me dira comment entrer dans le château et tuer la bête aux six doigts. Si tu as la moindre idée d'où est l'homme en noir en ce moment, donne-moi, rapidement, la réponse.

Il parcourt les mers avec Robert le Redoutable Pirate.

Pourquoi ferait-il une telle chose ?

Parce que c'est un marin de Robert le Redoutable Pirate.

Un marin ? Un simple marin ? Un simple marin ordinaire bat le grand Inigo Montoya à l'épée ? In-con-ce-va-ble. Il doit être Robert le Redoutable Pirate. Sinon ça n'a pas de sens.

Dans tous les cas, il navigue loin d'ici. Comte Rugen l'a dit et le Prince lui-même en a donné l'ordre. Le Prince ne veut pas de pirates dans les parages, avec tous les problèmes qu'il a déjà avec Guilder... souviens-toi, ils ont kidnappé la Princesse une fois, ils pourraient essayer...

Fezzik, nous avons kidnappé la Princesse une fois. Tu n'as jamais été fort en mémoire, mais même toi devrais te rappeler que nous avons mis le morceau d'uniforme guildérien sous la selle de la Princesse. Vizzini l'a fait parce qu'il avait l'ordre de le faire. Quelqu'un voulait que Guilder semble coupable et qui, sinon un noble voudrait cela et quel noble, sinon le belliqueux Prince lui-même ? Nous n'avons jamais su qui avait payé Vizzini. Je suppose que c'est Humperdinck. Et quant à ce qu'a dit le Comte sur le lieu où est l'homme en noir, vu que le Comte est le même homme qui a assassiné mon père, nous pouvons être sûrs que c'est certainement un homme génial. » Il se dirigea vers la porte. « Viens, nous avons beaucoup à faire. »

Fezzik le suivit à travers les rues obscures du quartier des Voleurs. « Tu l'expliqueras tout sur le chemin ? demanda Fezzik.

Je vais t'expliquer maintenant... » Son corps en lame coupait à travers les rues silencieuses, Fezzik courant à côté. « (a) J'ai besoin d'atteindre le comte Rugen pour en fin venger mon père ; (b) je ne peux pas faire de plan pour atteindre le comte Rugen ; (c) Vizzini aurait pu le faire pour moi, mais (c prime) Vizzini est indisponible ; cependant, (d) l'homme en noir a surpassé Vizzini, alors, donc, (e) l'homme en noir peut m'amener au comte Rugen.

Mais je t'ai dit, le prince Humperdinck, après l'avoir capturé, a donné des ordres que tout le monde connaissait pour que l'homme en noir retourne sain et sauf à son navire. Tout le monde en Florin le sait.

(a) le prince Humperdinck avait planifié l'assassinat de sa fiancée et nous avait payés pour le faire, mais, (b) l'homme en noir a ruiné les plans du prince Humperdinck ; cependant, à un moment donné, (c) le prince Humperdinck a réussi à capturer l'homme en noir, et, comme tout le monde à Florineville le sait, le prince Humperdinck a un terrible tempérament, alors, donc, (d) si un homme a un terrible tempérament, que pourrait-il y avoir de plus drôle que de le perdre sur le type même qui a détruit tes plans pour tuer ta fiancée ? » Ils avaient atteint le mur du quartier des Voleurs maintenant. Inigo sauta sur les épaules de Fezzik et Fezzik commença à grimper. « Conclusion (1), continua Inigo, sans rien oublier, étant donné que le Prince est à Florineville, en train de perdre son sang-froid sur l'homme en noir, l'homme en noir doit aussi être à Florineville. Conclusion (2), l'homme en noir ne doit pas trop être heureux de sa situation présente. Conclusion (3), je suis à Florineville et j'ai besoin d'un stratège pour venger mon père, alors qu'il est à Florineville et il a besoin d'un sauveur pour sauver son futur, et quand les gens ont également besoin l'un de l'autre, conclusion (4 et dernière) ils font accord. »

Fezzik atteint le sommet du mur et commença à descendre avec attention l'autre côté. « J'ai tout compris, dit-il.

Tu n'as rien compris, mais ça n'a vraiment pas d'importance, puisque ce que tu veux dire c'est que tu es content de me voir, comme je suis content de te voir parce que cela veut dire plus solitude.

C'est ce que je veux dire, » dit Fezzik.


* * *


C'est au crépuscule quand ils commencèrent à chercher aveuglément dans tout Florineville. Au crépuscule, un jour avant le mariage. Le comte Rugen était sur le point de commencer ses expériences nocturnes au moment de ce crépuscule, il regroupait ses carnets dans sa chambre, remplis de ses notes. Cinq niveaux sous terre, derrière les hauts murs du château, enfermé et enchaîné et silencieux, Westley attendait à côté de la Machine. D'une certaine façon, il ressemblait toujours à Westley, excepté que, bien sûr, il avait été cassé. Vingt années de sa vie avaient été aspirées. Il en restait vingt. La douleur est dans l'anticipation. Bientôt, le Comte allait de nouveau venir. Contre tous les désirs qu'il lui restait, Westley continua de pleurer.


* * *


C'est au crépuscule que Bouton d'Or alla voir le Prince. Il frappa fort, attendit, frappa encore. Elle pouvait l'entendre hurler à l'intérieur, et si ça n'avait pas été si important elle n'aurait certainement jamais frappé une troisième fois, mais elle le fit, et la porte s'ouvrit d'un coup sec, et le regard de colère sur son visage se transforma immédiatement en un sourire des plus doux. « Ma bien-aimée, dit-il. Entrez. Je n'ai besoin que d'un moment de plus. » Et il se retourna vers Yellin. « Regardez-la, Yellin. Ma future épouse. N’y a-t-il jamais eu un homme si béni des dieux ? »

Yellin secoua la tête.

« Ai-je tort, alors, pensez-vous, de ne reculer devant rien pour la protéger ? »

Yellin secoua de nouveau la tête. Le Prince le rendait fou avec ses histoires d'infiltration guildérienne. Il avait mis tous les espions qu'il avait jamais eu à travailler jour et nuit et pas un seul d'entre eux n'était revenu avec quelque chose sur Guider. Et pourtant, le Prince insistait. Intérieurement, Yellin soupira. C'était au-dessus de lui ; il était simplement un exécuteur, pas un prince. En fait, la seule nouvelle vaguement inquiétante qu'il ait entendue depuis qu'il avait fermé le quartier des Voleurs ce matin était arrivée dans l'heure, quand quelqu'un lui avait parlé d'une rumeur selon laquelle le navire de Robert le Redoutable Pirate avait peut-être été vu remontant le détroit de Florin même. Mais une telle chose, Yellin le savait d'expérience, était, simplement, une rumeur.

« Je vous le dis, ils sont partout, ces Guildériens, continua le Prince. Et étant donné que vous êtes incapables de les arrêter, je désire changer quelques plans. Toutes les portes de mon château ont été scellées sauf celle de devant, oui ?

Oui, et vingt hommes la gardent.

Ajoutez-en quatre-vingts. Je veux cent hommes. Clair ?

Cent hommes il y aura. Toutes les brutes disponibles.

À l'intérieur du château, je suis assez en sécurité. J'ai mes propres provisions, de la nourriture, les étables, assez. Aussi longtemps qu'ils ne peuvent pas m'avoir, je survivrai. Voici, donc, les nouveaux et derniers plans... notez-les. Tous les arrangements pour cinq centième anniversaire sont annulés jusqu'après le mariage. Ma fiancée et moi monterons mes blancs vers le détroit de Florin entourés de vos exécuteurs. Là, nous embarquerons sur un navire et commencerons notre lune de miel tant attendue, entourés de tous les navires de l'armada florine...

Tous les navires sauf quatre, » corrigea Bouton d'Or.

Il cligna des yeux vers elle pendant un moment de silence. Puis il dit, lui envoyant un baiser, mais discrètement, pour que Yellin ne voie pas : « Oui oui, quelle tête en l'air je fais, tous les navires sauf quatre. » Il se retourna vers Yellin.

Mais dans ce clignement, et dans le silence qui suivit, Bouton d'Or avait tout vu.

« Ces navires resteront avec nous jusqu'à ce que je juge qu'il est sûr de les libérer ? Bien sûr, Guilder pourrait attaquer alors, mais c'est une chance que nous devons risquer. Laissez-moi réfléchir s'il n'y a rien d'autre. » Le Prince adorait donner des ordres, spécialement le genre d'ordres qu'il savait ne pas avoir besoin de mener à bien. De plus, Yellin était lent à noter, et cela ne faisait qu'ajouter à la plaisanterie. « Disposez, » dit finalement le Prince.

Dans une courbette, Yellin était parti.

« Les quatre navires n'ont jamais été envoyés, dit Bouton d'Or quand ils furent seuls. Ne prenez pas la peine de me mentir encore.

Tout ce qui a été fait a été fait pour votre bien, mon petit bébé.

Bizarrement, je ne le pense pas.

Vous êtes nerveuse, je suis nerveux, nous nous marions demain, nous avons bien le droit d'être nerveux.

Vous ne pourriez pas avoir plus tort, vous savez ; je suis très calme. » Et en vérité, elle avait l'air très calme. « Cela n'a pas d'importance si vous avez envoyé les navires ou pas. Westley viendra pour moi. Il y a un Dieu ; je le sais. Et il y a l'amour ; je le sais aussi ; alors, Westley me sauvera.

Vous êtes une méchante fille, allez dans votre chambre maintenant.

Oui, je suis une méchante fille et, oui encore, je vais aller dans ma chambre, et vous êtes un lâche avec un coeur rempli de rien d'autre que de peur. »

Le Prince ne put que rire. « Le plus grand chasseur du monde et vous dites que je suis un lâche ?

Oui, oui en effet. Je deviens bien plus intelligente avec l'âge. Je dis que vous êtes un lâche et vous l'êtes ; je pense que vous chassez seulement pour vous rassurer que vous n'êtes pas ce que vous êtes : la chose la plus faible qui ait jamais marché sur terre. Il viendra pour moi et alors nous serons partis, et toutes vos chasses ne vous serviront à rien, parce que Westley et moi sommes reliés par les liens de l'amour et vous ne pouvez pas traquer ça, pas même avec un millier de limiers, et vous ne pouvez briser ça, pas même avec un millier d'épées. »

Humperdinck hurlait vers elle maintenant, arrachant ses cheveux d'automne, la tirant le long du couloir incurvé vers sa chambre, dont il enfonça la porte et où il la jeta et l'enferma et d'où il courra vers l'entrée souterraine du Zoo de la Mort...


* * *


Mon père arrêta de lire.

« Continue, dis-je.

J'ai perdu le passage, » dit-il et j'attendis là, toujours faible et pneumonique et trempé de peur jusqu'à ce qu'il recommence à lire. « Inigo laissa Fezzik ouvrir la porte... — Hé, dis-je. Attends, ça ne va pas, tu en as sauté, » et là j'ai vite retenu ma langue parce que nous avions eu cette scène quand j'étais en colère que Bouton d'Or épouse Humperdinck et que je l'avais accusé de sauter, et je ne voulais pas du tout répéter ça. « Papa, dis-je, je ne veux rien dire de rien, mais le Prince n'était-il pas d'une certaine façon en train de courir vers le Zoo et puis la première chose qui suit est sur Inigo, et peut-être, je veux dire, il ne devrait pas y avoir une page ou presque entre les deux ? »

Mon père commença à fermer le livre.

« Je ne veux pas me disputer ; s'il te plaît, ne le ferme pas.

Ce n'est pas pour ça, » dit-il et puis il me regarda un long moment. « Billy, » dit-il (il ne m'appelait presque jamais comme ça ; j'adorais quand il le faisait ; je le détestais avec qui que ce soit d'autre, mais quand le barbier les faisait, je ne sais pas, je fondais), « Billy, tu me fais confiance ?

Qu'est-ce que c'est que ça ? Bien sûr.

Billy, tu as une pneumonie ; tu prends ce livre très sérieusement, je le sais, parce que nous nous sommes déjà disputés une fois à ce propos.

Je ne veux plus me disputer...

Écoute-moi, je ne t'ai jamais menti, si ?OK. Fais-moi confiance. Je ne veux pas te lire le reste de ce chapitre et je veux que tu dises que tu es d'accord.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui arrive dans le reste de ce chapitre ?

Si je te le dis, je ferais aussi bien de te le lire. Dis seulement que tu es d'accord.

Je ne peux pas le dire tant que je ne sais pas ce qui arrive.

Mais...

Dis-moi ce qui arrive et je te dirais si je suis d'accord et je promets que si je ne veux pas l'entendre, tu pourras passer à Inigo.

Tu ne veux pas me faire cette faveur ?

Je sortirai du lit quand tu dormiras ; je m'en fiche où tu caches le livre, je le trouverai et je lirai le reste du chapitre moi-même, alors tu devrais aussi bien me le dire.

Billy, s'il te plaît ?

J't'ai eu, tu devrais aussi bien l'admettre. »

Mon père soupira avec un son terrible.

« Westley meurt » dit mon père.

J'ai dit : « Qu'est-ce que tu veux dire : "Westley meurt" ? Tu veux dire qu'il meurt ? »

Mon père hocha la tête. « Le prince Humperdinck le tue.

Il fait semblant, hein ? »

Mon père secoua la tête, ferma le livre.

« Ow merde, » dis-je et j'ai commencé à pleurer.

« Je suis désolé, dit mon père. Je vais te laisser seul, » et il me laissa.

« Qui se fait Humperdinck ? » hurlais-je après lui.

Il s'arrêta dans le couloir. « Je ne comprends pas.

Qui tue Humperdinck ? À la fin, quelqu'un doit se le faire. C'est Fezzik ? Qui ?

Personne ne le tue. Il vit.

Tu veux dire qu'il gagne, Papa ? Nom de Dieu, pourquoi est-ce que tu m'as lu cette chose ? » et j'ai enterré ma tête dans mon oreiller et je n'ai jamais plus pleuré comme ça, pas depuis ce jour. Je pouvais presque sentir mon coeur se vider sur mon oreiller. Je suppose que la chose la plus étonnante quand on pleure c'est que quand on est dedans, on pense que ça va durer pour toujours, mais ça ne dure jamais vraiment plus que la moitié de ce qu'on pensait. Pas en terme de durée réelle. En terme d'émotions réelles, c'est pire que ce qu'on pense, mais pas sur l'horloge. Quand mon père revint, il ne devait être qu'une heure plus tard.

« Alors, dit-il, continuons-nous ce soir ou pas ?

Achève-moi, » lui dis-je. Les yeux secs, pas de chats dans la gorge, rien. « Dégaine dès que tu es prêt.

Avec Inigo ?

Passons au meurtre, » dis-je. Je savais que je n'allais pas brailler de nouveau. Comme celui de Bouton d'Or, mon coeur était maintenant un jardin secret et les murs étaient très hauts.

 

* * *


Humperdinck hurlait vers elle maintenant, arrachant ses cheveux d'automne, la tirant le long du couloir incurvé vers sa chambre, dont il enfonça la porte et où il la jeta et l'enferma et d'où il courra vers l'entrée souterraine du Zoo de la Mort et il plongea en bas, enjambée géante après enjambée géante, et quand il enfonça la porte de la cage du cinquième niveau, même le comte Rugen fut étonné par la pureté de l'émotion, quelle qu'elle soit, qui se reflétait dans les yeux du Prince. Le Prince avança vers Westley. « Elle vous aime, cria le Prince. Elle vous aime encore et vous l'aimez, alors pensez bien à cela... pensez bien à ceci aussi : dans ce monde, vous avez pu être heureux, réellement heureux. Pas un couple en un siècle n'a eu cette chance, pas vraiment, peu importe ce que disent les livres, mais vous avez pu avoir cela, et donc, je pense, personne ne souffrira une perte aussi grande que la vôtre » et cela dit il attrapa le cadran et le poussa jusqu'au bout et le Comte cria : « Pas à vingt ! », mais alors il était trop tard ; le cri de mort avait commencé.


* * *


Ce fut bien pire que le hurlement du chien sauvage. En premier lieu, le cadran pour le chien sauvage n'avait été mis qu'à six, alors qu'il était à plus de trois fois ça. Et donc, naturellement, c'était plus de trois fois plus long. Et plus de trois fois plus fort. Mais rien de cela ne faisait que c'était pire.

C'était le cri d'une gorge humaine qui faisait la différence.

Dans sa chambre, Bouton d'Or l'entendit, et cela l'effraya, mais elle n'avait pas la moindre idée de ce que c'était.

À la porte principale du château, Yellin l'entendit, et cela l'effraya aussi, même s'il ne pouvait imaginer ce que c'était non plus.

Les cent brutes et les combattants flanqués à la porte principale l'entendirent aussi, et ils en furent gênés, et ils en parlèrent pendant un moment, mais aucun d'eux n'avait aucune notion sensée de ce que cela avait bien pu être.

La Grand Place était remplie de gens ordinaires excités par le mariage à venir et l'anniversaire, et ils l'entendirent tous, et personne ne prétendit ne pas être effrayé, mais, à nouveau, aucun d'entre eux ne savait ce que cela avait bien pu être.

Le cri de mort s'élevait plus haut dans la nuit.

Toutes les rues menant à la place étaient aussi remplies de citoyens, qui essayaient d'entrer dans la place, et ils l'entendirent, mais une fois qu'ils admirent qu'ils étaient pétrifiés, ils cessèrent d'essayer de découvrir ce que cela avait bien pu être.

Inigo sut immédiatement.

Dans la minuscule allée que lui et Fezzik essayaient de passer, il s'arrêta, se souvenant. L'allée menait aux rues qui menaient à la place, et l'allée était pleine de monde aussi.

« Je n'aime pas ce son, » dit Fezzik, sa peau, pour le moment, glacée.

Inigo attrapa le géant et les mots commencèrent à se déverser : « Fezzik... Fezzik... c'est le son de la Souffrance Ultime... je connais ce son... c'était le son dans mon coeur quand le comte Rugen a assassiné mon père et que je l'ai vu tomber... l'homme en noir fait ce son maintenant...

Tu penses que c'est lui ?

Qui d'autre a des raisons pour la Souffrance Ultime en cette nuit de célébration ? » Et cela dit, il commença à suivre le son.

Mais la foule était sur son chemin, et il était fort, mais il était fin et il cria : « Fezzik...Fezzik... nous devons traquer ce son, nous devons le remonter jusqu'à la source, et je ne peux pas bouger, alors tu dois m'ouvrir le chemin. Vole, Fezzik ; c'est Inigo qui te supplie... ouvre le chemin... s'il te plaît ! »

Eh bien, Fezzik avait rarement eu quelqu'un qui le suppliait pour quoi que ce soit, encore moins Inigo, et quand quelque chose comme ça arrivait, on faisait ce qu'on pouvait, alors Fezzik, sans attendre, commença à pousser. En avant. Beaucoup de gens. Fezzik poussa plus fort. Beaucoup de gens commencèrent à bouger. Hors du chemin de Fezzik. Vite.

Le cri de mort commençait à s'affaiblir maintenant, à s'affaiblir dans les nuages.

« Fezzik ! dit Inigo. De toute ta force, maintenant. »

Le long de l'allée Fezzik courut, les gens hurlaient, et se jetaient pour se mettre hors de son chemin, et dans ses pas Inigo suivait, et à la fin de l'allée il y avait une rue et le cri était plus faible maintenant, mais Fezzik tourna à gauche et au milieu de la rue il alla et il en prit possession, personne n'était sur son chemin, rien n'osait bloquer son chemin, et le cri commençait à être difficile à entendre, alors avec toute sa force Fezzik rugit : « Silence ! » et la rue fut soudainement muette et Fezzik avançait à fond de train, Inigo juste derrière, et le cri était toujours là, toujours faiblement là, et dans la Grand Place même et le château derrière avant que le crie n'ai disparu...


* * *


Westley était allongé mort dans la Machine. Le Prince laissa le cadran à vingt bien bien après que cela soit nécessaire, jusqu'à ce que le Comte dise : « C'est fait. »

Le Prince sortit sans un autre regard vers Westley. Il prit les escaliers souterrains secrets en montant les marches quatre à la fois. « En fait, elle m'a traitée de lâche, » dit-il, et puis il était hors de vue.

Le comte Rugen commença à prendre des notes. Puis il jeta sa plume d'oie par terre. Il testa rapidement Westley, puis il secoua la tête. La mort n'était d'aucun intérêt intellectuel du tout pour lui ; quand on est mort, on ne peut pas réagir à la douleur. Le Comte dit : « Débarrassez-vous du corps, » parce que, même s'il ne pouvait pas voir l'albinos, il savait que l'albinos était là. C'était vraiment dommage, réalisa-t-il alors qu'il montait l'escalier derrière le Prince. On ne tombait pas sur des victimes comme Westley tous les jours de l'année.

Quand ils furent partis, l'albinos sortit, retira les coupes du corps, décida de brûler le corps sur le tas d'ordures derrière le château. Ce qui signifiait une brouette. Il courut dans l'escalier souterrain, sortit par l'entrée secrète, se dirigea rapidement vers la principale remise à outils ; toutes les brouettes étaient derrière le mur du fond, derrière les sarcloirs et les râteaux et les ponceuses. L'albinos fit un son sifflant de dégoût et commença à faire son chemin à travers les autres outils. Ce genre de choses ne semblait lui arriver que quand il était pressé. L'albinos siffla de nouveau, du travail supplémentaire, du travail supplémentaire. Ne devrais-tu pas le savoir ?

Il sortit finalement la brouette et il passait devant la fausse et mortelle entrée supposée du Zoo quand on lui dit un « j'ai un mal de tous les diables à suivre ce cri », et l'albinos se retourna pour trouver, là, sur le sol du château, un étranger fin comme une lame avec une épée dans la main. L'épée trouva d'un éclair le chemin vers la gorge de l'albinos. « Où est l'homme en noir ? » dit alors l'escrimeur. Il avait une cicatrice géante qui découpait chaque joue et il semblait ne pas être quelqu'un avec qui plaisanter.

Murmuré : « Je ne connais aucun homme en noir.

Est-ce que le cri venait de cet endroit ? » Le type indiqua l'entrée principale.

Hochement de tête.

« Et la gorge d'où il venait ? J'ai besoin de cet homme, vite ! »

Murmuré : « Westley. »

Inigo raisonna : « Un marin ? Amené par Rugen ? »

Hochement de tête.

« Et je l'atteins par où ? »

L'albinos hésita, puis pointa l'entrée mortelle. Murmuré : « Il est au dernier niveau. Cinq niveaux plus bas.

Alors, je n'ai plus besoin de toi. Réduis-le au silence pour un moment, Fezzik. »

De derrière lui, l'albinos pouvait voir bouger une ombre géante. Amusant, pensa-t-il — la dernière chose dont il se souvint — je pensais que c'était un arbre.

Inigo était en feu maintenant. Rien ne pouvait l'arrêter. Fezzik hésitait près de l'entrée. « Pourquoi dirait-il la vérité ?

C'est un gardien de zoo menacé de mort. Pourquoi mentirait-il ?

Ça ne tient pas.

Je m'en fiche ! » dit Inigo sèchement, et, en fait, il s'en fichait vraiment. Il savait dans son coeur que l'homme en noir était là-bas. Il n'y avait pas d'autre explication pour que Fezzik l'ait trouvé, pour que Fezzik connaisse Rugen, pour que tout tombe si bien après des années d'attente. Inigo le savait. Il le savait. Et, bien sûr, il avait totalement raison. Mais aussi, bien sûr, il y avait beaucoup de choses qu'il ne savait pas. Que l'homme en noir était mort, pour commencer. Que l'entrée qu'ils prenaient était la mauvaise, pour continuer, une fausse entrée, construite pour contrecarrer ceux qui, comme lui, n'étaient pas les bienvenus. Il y avait des cobras cracheurs là-bas, même si ce qui viendrait à lui serait pire. Il ne savait pas cela non plus.

Mais son père devait être vengé. Et l'homme en noir saurait comment. Cela suffisait à Inigo.

Et donc, avec une impatience qui allait bientôt tourner au regret profond, lui et Fezzik avancèrent vers le Zoo de la Mort.

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